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Gertrude - Le Cri | de Howard Barker | Günther Leschnik


Gertrude-Le Cri de Howard Barker

Gertrude-Le Cri est une version contemporaine de Hamlet qui bouscule et renverse nos repères. Pas de réconciliation finale, pas de catharsis, pas de morale.
Innocence, sexe et meurtres sont écrits dans une langue drôle, poétique et violente.


Le Théâtre du Corbeau Blanc
Interprète(s) : Sophie Millon, Sébastien Saint-Martin, Denis Mathieu, Guillaume Caubel, Marie-Pascale Grenier, Véronika Faure, Thomas Roche
Metteur en scène : Günther Leschnik
Création lumières : Yann Prugnard
Costumier, visuel : Christian Peter
Traductrice : Elisabeth Angel-Perez
Traducteur : Jean-Michel Déprats
Diffuseur : Baptiste Lusson
Le Théâtre du Corbeau Blanc se nourrit de travail expérimental, butô, Grotowski, P. Bausch, les auteurs contemporains. Spectacle soutenu pour sa 1ère création en France par le CNT, Conseil Régional Auvergne, Conseil Général 63, Clermont-Fd, Yzeure, le Sémaphore 63, Théâtre Ephémérides





Faces | D'apres John Cassavetes | Daniel Benoin



Faces

D'apres le film de John Cassavetes

Mise en scène : Daniel Benoin

Lumière : Daniel Benoin assisté de Alexandre Toscani

Son : Martial Gauthier

Assistante mise en scène : Emmanuelle Duverger






Avec :
Caty Baccega,
Valérie Bodson,
Paul Chariéras,
Paulo Correia,
Joël Delsaut,
Frédéric de Goldfiem,
Valérie Kaprisky,
Claude Koener,
François Marthouret,
Catherine Marques,
Helena Noguerra.



Au Revoir Parapluie | La Compagnie du Hanneton


La Compagnie du Hanneton

Mise en scène : James Thiérrée

Costumes : Victoria Thiérrée

Lumière : Jérôme Sabre

Son : Thomas Delot

Plateau : Marc Moura

Habillage et accessoires : Liliane Hérin

Assistante mise en scène : Sidonie Pigeon

Administration / Production : Emmanuelle Taccard

Avec :
Kaori Ito
Magnus Jakobsson
Satchie Noro
Maria Sendow
James Thiérrée

Durée : environ 1h35



Note d’intention :
J’aimais bien «chères ombres»... J’aurais pu aussi l’appeler «Les Hameçons immortels», «La Maison des pluies», ou quelques autres mots encore, qui avaient eux aussi leurs places dans ce spectacle…


La confrontation entre «les hameçons» et «les parapluies» a été particulièrement sanglante au cours des derniers mois qui nous amenaient, les artistes et moi, proches de la première représentation… «les hameçons» étaient «enflammés», «mélancoliques», «étranges», «blessés», «sauvages»… mais le parapluie l’a emporté. Lui qui ne peut s’ouvrir au creux des maisons… lui qui nous protège de nos intempéries ... celui aussi que l’on ferme quand tout est fini… et qui ne retourne sa veste que contraint et forcé... Une éclipse de pluie… le parapluie… Alors, c’est l’histoire de quoi ? C’est l’histoire d’une histoire (d’une histoire d’une histoire d’une histoire ...) qui ne se raconte pas.
Elle est intime, donc très pudique, presque farouche ! Elle se trouve là où tout commence, quand un être en aime un autre, et que les saisons valsent à contre-temps… contre le temps; tout contre. Brûler la chandelle par les deux bouts, encore un tour s’il vous plait ! Au manège, on peut... au théâtre aussi. Ainsi pensent les faiseurs d’illusions. Revenir… et choisir ? Revenir, et prévenir ? Se prémunir ? Vieillir. Rajeunir. Rire ou mourir ?
Au moins une femme, au moins un homme, et au moins une surprise, une inconnue, un pépin… deux, trois tentatives... un joli sourire, un froncement de sourcil... évidemment nombreuses gamelles... et sans oublier...
l’amour, la folie, l’enfant, la mort, la raison, la danse… pour respirer, s’essouffler, s’user ?
Je n’oublie rien ? Si! La vie! L’espoir ! La fuite ! Oups ! L’obstination !

James Thiérrée (le hanneton)


Petit-fils de Charlie Chaplin, James Thiérrée est né en 1972 à Lausanne. Très jeune, il baigne dans un univers peu ordinaire; ses parents, Jean-Baptiste Thiérrée et Victoria Chaplin, créent le «Cirque Bonjour», auquel il prend part à l’âge de quatre ans. De 1978 à 1994, au fil des tournées mondiales du «Cirque imaginaire» puis du «Cirque invisible», il apprend la danse, le trapèze et le violon. A ces fertiles prémices s’ajoute une formation de comédien à l’école du Piccolo Teatro de Milan puis à la Harvard Theatre School, qui l’amèneront à travailler aux côtés de grands réalisateurs et metteurs en scène, tels Peter Greenaway et Beno Besson.

Le jeune surdoué crée et met en scène ses propres spectacles depuis la fin des années nonante. Il signe alors «La symphonie du hanneton» (1998), une pièce qui fait le tour du monde et pour laquelle il reçoit quatre Molières en 2006, dont celui du Meilleur spectacle et du Meilleur metteur en scène. James Thiérrée possède de multiples cordes à son arc : il est magicien, acrobate et musicien. En perpétuelle recherche d’une «magie visuelle», il mélange savamment théâtre, danse, cirque et mime, dans des spectacles teintés d’onirisme. Son avant dernière création, «La veillée des abysses», (2003) a enchanté le public.

Au cinéma, de 1994 à 2005, il a joué sous la direction de Coline Serreau, Aniezka Holland, Raoul Ruiz, Philippe de Broca, Roland Joffe, Jacques Baratier ou encore Jean-Pierre Limosin.

May B | Maguy Marin


May B

Compagnie Maguy Marin

Chorégraphe
Maguy Marin

Musiques
Franz Schubert
Gilles de Binche
Gavin Bryars







Interprètes au moment de la création Luna Bloomfield, Mireille Campioni, Christiane Glik,
Anne Golea, Lia Rodriguez, Daniel Ambash, Pierre Fabris, Mychel Lecoq, Mathias Pons et Tomeo Verges.

Costumes
Louise Marin

Lumières
Pierre Colomer

Coproduction
Compagnie Maguy Marin
Maison des Arts et de la Culture de Créteil


"Ce travail sur l'œuvre de Samuel Beckett, dont la gestuelle et l'atmosphère théâtrale sont en contradiction avec la performance physique et esthétique du danseur, a été pour nous la base d'un déchiffrage secret de nos gestes les plus intimes, les plus cachés, les plus ignorés.

Arriver à déceler ces gestes minuscules ou grandioses, de multitudes de vies à peine perceptibles, banales, où l'attente et l'immobilité "pas tout à fait" immobile laissent un vide, un rien immense, une plage de silences pleins d'hésitations.

Quand les personnages de Beckett n'aspirent qu'à l'immobilité, ils ne peuvent s'empêcher de bouger, peu ou beaucoup, mais ils bougent.

Dans ce travail, à priori théâtral, l'intérêt pour nous a été de développer non pas le mot ou la parole, mais le geste dans sa forme éclatée, cherchant ainsi le point de rencontre entre, d'une part la gestuelle rétrécie théâtrale et, d'autre part, la danse et le langage chorégraphique."

Maguy Marin

My dinner with Andre | Tg Stan et De Koe


My dinner with André

Texte de André Gregory, Wallace Shawn, Damiaan De Schrijver, Peter Van den Eede
d’après le scénario du film homonyme de Louis Malle

Adaptation : Damiaan De Schrijver

Traduction française : Martine Bom

Production : Tg Stan et De Koe






Coproducteurs de la version française : Théâtre de la Bastille et Festival d’Automne Paris, Théâtre Garonne Toulouse.















André, c’est le type fluet et distingué : célèbre metteur en scène avant-garde, bavard impénitent, il ne manque jamais de rappeler comment il a parcouru le monde et vécu les expériences les plus extraordinaires. L’autre, l’homme replet aux allures de bon vivant qui n’arrive pas à en placer une, c’est Wally : il n’a jamais quitté sa tanière et gagne péniblement sa vie en écrivant pour le théâtre. Au fil d’un repas préparé et dégusté en direct, ils vont pourtant se jeter à la figure leur quatre vérités — sur le théâtre, leur vie, le monde. Adapté du film éponyme de Louis Malle, un dîner mené comme un combat de boxe, servi avec panache par deux monstres de la scène flamande.

Les Histrions | Marion Aubert


Les Histrions (détail)

Auteur : Marion Aubert

Mise en scène : Richard Mitou

Assistante à la mise en scène
Amélie Nouraud

Scénographie
Pierre Heydorff

Régie plateau
Gabriel Burnod





Costumes
Jane Joyet

Lumières
Maurice Fouilhé

Assistante lumière
Cathy Gracia

Régie générale et son
Antonin Clair

Images Super 8
Ronan Rioualen





Assistantes stagiaires à la mise en scène
Anna Delbos-Zamore, Aurélie Loupiac

Avec : Marion Aubert, Cécile Auxire-Marmouget, Philippe Baron, Frédéric Borie, Elodie Buisson, Hervé Dartiguelongue, Capucine Ducastelle, Frédérique Dufour, Marion Guerrero, Laurent Joly, Sébastien Lagord, Marc Pastor, Nicolas Pichot, Sophie Rodrigues, Flore Taguiev, Mathieu Zabé.

Musiciens
Gérald Chevillon - saxophone
Benoît Convert - guitare
Antoine Girard - piano et accordéon
Thibaud Soulas - contrebasse

Production : Compagnie Tire pas la Nappe et Théâtre des Treize Vents Montpellier, Théâtre de la Manufacture Nancy, Ecole Supérieure d’Art Dramatique, CNR de Montpellier avec l’aide du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Spedidam et le soutien de la Chartreuse Villeneuve-lès-Avignon.

Vetir Ceux Qui Sont Nus | Luigi Pirandello


Auteur(s) : Luigi Pirandello

Mise en scène : Stéphane Braunschweig

Avec : Sharif Andoura, Cécile Coustillac, Gilles David, Antoine Mathieu, Thierry Paret, Hélène Schwaller, Anne-Laure Tondu.

Texte français : Ginette Herry

Scénographie : Stéphane Braunschweig







Costumes : Thibault Vancraenenbroeck

Lumières : Marion Hewlett

Collaboration : Anne-Françoise Benhamou

Son : Xavier Jacquot

Assistant(e) à la scénographie : Alexandre de Dardel

Assistant(e) à la mise en scène : Aurélia Guillet






Production : Théâtre National de Strasbourg

La Symphonie du Hanneton | La Compagnie du Hanneton






La Symphonie du Hanneton

De James Thiérrée

Mise en scène : James Thiérrée
Avec Raphaëlle Boitel, Magnus Jakobsson, James Thiérrée, Uma Ysamat
Régie plateau : Etienne Bousquet
Lumière : Jérôme Sabre
Son : Thomas Delot
Costumière, accessoiriste : Liliane Boitel
Conception costumes, décors et accessoires : Victoria Thiérrée Chaplin et James Thiérrée


Coproduction La Compagnie du Hanneton et l’Espace des Arts de Chalon-sur-Saône
Avec le soutien du Théâtre-Scène nationale de Mâcon, de la Ferme du Buisson-Scène nationale de Marne La Vallée, de la DRAC Bourgogne et de l’AFAA, Association Française d’Action Artistique, Ministère des Affaires Etrangères.


Synopsis
Tout commence dans une chambre : un jeune homme en pyjama se couche et s’endort. Il s’agite, se tourne, se retourne. Il se redresse, s’assied sur son lit et un nuage de fumée s’échappe de son crâne, il perd un bras, une jambe.
Il entre dans un univers fantasmagorique où tous les objets prennent vie.
Le canapé englouti qui passe sa porte, le reflet du miroir s’émancipe, le portrait du tableau se rebelle et chante son désarroi. Vaisselle et ustensiles se transforment en un fabuleux bestiaire où s’affrontent dragon et rhinocéros.

Nous voici de nouveau en présence de l’un des membres de la famille Thiérrée, avec James, enfant de la balle et du couple Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thiérrée, fondateurs du Cirque Bonjour, devenu L’Invisible.
De gags en cascades, de pieds de nez anachroniques en acrobaties, de jonglage en trapèze, de danse en chant lyrique, James Thiérrée met la réalité sens dessus dessous et nous entraîne dans une symphonie surréaliste et onirique jouée par des interprètes à l’énergie stupéfiante.



"James Thiérrée"
Bonjour !
Je voudrais vous dire deux trois mots à propos de mon Hanneton… J’ai grandi dans un univers très particulier qui était celui de mes parents dans le Cirque invisible, tout un programme ! Ma mère donnant vie à toutes sortes de bêtes imaginaires et fantastiques, et mon père fouillant ses multiples valises à la recherche de quelque démonstration absurde et hilarante.

La Symphonie du Hanneton m’est venue comme un amas d’images et de désirs que l’on ne peut plus garder au grenier… J’aime les histoires, les contes, j’aime les voyages, mais j’aime aussi les contrastes, les incertitudes, les paradoxes, les énigmes… J’ai donc construit ce spectacle pour qu’il soit tout à la fois compréhensible et incongru, continu et morcelé : il y a une chambre, et il y a ce jeune homme… qui se couche et qui rêve… ou cauchemarde… bref, il se réveille et poursuit sa journée… Je rectifie : il se rendort, et poursuit son cauchemar… Je rectifie : il reste couché et cauchemarde sa journée… bref…

Il y a, entre autre, ce reflet du miroir, qui s’émancipe (Magnus Jakobsson), cette ombre qui se contorsionne en s’essayant aux meubles (Raphaëlle Boitel), ce portrait qui se rebelle et chante son désarroi (Uma Ysamat).

Concrètement, dans La Symphonie du Hanneton, on y chante, on y danse, on y roule, on y vole, on y fait des acrobaties, du trapèze, du violon, du saxophone et… on s’y métamorphose… en rhinocéros, en dragon… bref… La Symphonie est faite de chair, d’ivresse et de mobilier, d’habits de romance, de rencontres furtives et de cauchemars, de lutte, de bestiaire, de joie, d’explosion d’énergie, de désirs inassouvis, de séduction et de désolation, du temps qui passe, d’envols, de balancements, de rebondissements…

James Thiérrée


Récompenses >>> 4 Molière en 2006 : Meilleur Metteur en Scène, Révélation Théâtrale, Meilleur spectacle dans un Théâtre Public et Meilleurs Costumes (Victoria Thiérrée)

La Scene de Valere Novarina

La Scène de Valère Novarina Au théâtre de la Colline à Paris en 2003

Texte, mise en scène et peintures Valère Novarina
Chanson composée par Christian Paccoud

Avec Michel Baudinat, Céline Barricault, Jean-Quentin Châtelain, Pascal Omhovère, Dominique Parent, Dominique Pinon, Claire-Monique Scherer, Agnès Sourdillon, Léopold von Verschuer, Laurence Vielle...

le texte de "La Scène" est paru aux Éditions P.O.L



La pièce : "La Scène" de Valère Novarina (Durée : 2 h 16 mn 37 s)

Quelques Pièces :
Le Babil des classes dangereuses - roman théâtral - est publié chez Christian Bourgois en 1978 ; La Lutte des morts, en 1979. Les éditions P.O.L publieront successivement : Le Drame de la vie, (1984 ) ; Le Discours aux animaux, (1987) ; Théâtre (L'Atelier volant, Le Babil des classes dangereuses, Le Monologue d'Adramélech, La Lutte des morts, Falstafe), 1989 ; Le Théâtre des paroles (Lettre aux acteurs, Le Drame dans la langue française, Le Théâtre des oreilles, Carnets, Impératifs, Pour Louis de Funès, Chaos, Notre parole, Ce dont on ne peut parler, c'est cela qu'il faut dire (1989) ; Vous qui habitez le temps (1989) ; Pendant la matière (1991) ; Je suis (1991) ; et deux adaptations pour la scène du Discours aux animaux : L'Animal du temps et L'Inquiétude, en 1993. Enfin, toujours chez P.O.L, Valère Novarina publie La Chair de l'homme, en 1995 ; Le Repas, en 1996 ; Le Jardin de reconnaissance, L'Espace furieux et L'Avant-dernier des hommes, en 1997, L'Opérette imaginaire, en 1998, Devant la parole, en 1999 ; L'Origine rouge en 2000...

Plus d'informations :
http://www.novarina.com