Traduction / BOX

Pages

Au Revoir Parapluie | La Compagnie du Hanneton


La Compagnie du Hanneton

Mise en scène : James Thiérrée

Costumes : Victoria Thiérrée

Lumière : Jérôme Sabre

Son : Thomas Delot

Plateau : Marc Moura

Habillage et accessoires : Liliane Hérin

Assistante mise en scène : Sidonie Pigeon

Administration / Production : Emmanuelle Taccard

Avec :
Kaori Ito
Magnus Jakobsson
Satchie Noro
Maria Sendow
James Thiérrée

Durée : environ 1h35



Note d’intention :
J’aimais bien «chères ombres»... J’aurais pu aussi l’appeler «Les Hameçons immortels», «La Maison des pluies», ou quelques autres mots encore, qui avaient eux aussi leurs places dans ce spectacle…


La confrontation entre «les hameçons» et «les parapluies» a été particulièrement sanglante au cours des derniers mois qui nous amenaient, les artistes et moi, proches de la première représentation… «les hameçons» étaient «enflammés», «mélancoliques», «étranges», «blessés», «sauvages»… mais le parapluie l’a emporté. Lui qui ne peut s’ouvrir au creux des maisons… lui qui nous protège de nos intempéries ... celui aussi que l’on ferme quand tout est fini… et qui ne retourne sa veste que contraint et forcé... Une éclipse de pluie… le parapluie… Alors, c’est l’histoire de quoi ? C’est l’histoire d’une histoire (d’une histoire d’une histoire d’une histoire ...) qui ne se raconte pas.
Elle est intime, donc très pudique, presque farouche ! Elle se trouve là où tout commence, quand un être en aime un autre, et que les saisons valsent à contre-temps… contre le temps; tout contre. Brûler la chandelle par les deux bouts, encore un tour s’il vous plait ! Au manège, on peut... au théâtre aussi. Ainsi pensent les faiseurs d’illusions. Revenir… et choisir ? Revenir, et prévenir ? Se prémunir ? Vieillir. Rajeunir. Rire ou mourir ?
Au moins une femme, au moins un homme, et au moins une surprise, une inconnue, un pépin… deux, trois tentatives... un joli sourire, un froncement de sourcil... évidemment nombreuses gamelles... et sans oublier...
l’amour, la folie, l’enfant, la mort, la raison, la danse… pour respirer, s’essouffler, s’user ?
Je n’oublie rien ? Si! La vie! L’espoir ! La fuite ! Oups ! L’obstination !

James Thiérrée (le hanneton)


Petit-fils de Charlie Chaplin, James Thiérrée est né en 1972 à Lausanne. Très jeune, il baigne dans un univers peu ordinaire; ses parents, Jean-Baptiste Thiérrée et Victoria Chaplin, créent le «Cirque Bonjour», auquel il prend part à l’âge de quatre ans. De 1978 à 1994, au fil des tournées mondiales du «Cirque imaginaire» puis du «Cirque invisible», il apprend la danse, le trapèze et le violon. A ces fertiles prémices s’ajoute une formation de comédien à l’école du Piccolo Teatro de Milan puis à la Harvard Theatre School, qui l’amèneront à travailler aux côtés de grands réalisateurs et metteurs en scène, tels Peter Greenaway et Beno Besson.

Le jeune surdoué crée et met en scène ses propres spectacles depuis la fin des années nonante. Il signe alors «La symphonie du hanneton» (1998), une pièce qui fait le tour du monde et pour laquelle il reçoit quatre Molières en 2006, dont celui du Meilleur spectacle et du Meilleur metteur en scène. James Thiérrée possède de multiples cordes à son arc : il est magicien, acrobate et musicien. En perpétuelle recherche d’une «magie visuelle», il mélange savamment théâtre, danse, cirque et mime, dans des spectacles teintés d’onirisme. Son avant dernière création, «La veillée des abysses», (2003) a enchanté le public.

Au cinéma, de 1994 à 2005, il a joué sous la direction de Coline Serreau, Aniezka Holland, Raoul Ruiz, Philippe de Broca, Roland Joffe, Jacques Baratier ou encore Jean-Pierre Limosin.

Aucun commentaire: