La Symphonie du Hanneton
De James Thiérrée
Mise en scène : James Thiérrée
Avec Raphaëlle Boitel, Magnus Jakobsson, James Thiérrée, Uma Ysamat
Régie plateau : Etienne BousquetLumière : Jérôme Sabre
Son : Thomas DelotCostumière, accessoiriste : Liliane Boitel
Conception costumes, décors et accessoires : Victoria Thiérrée Chaplin et James Thiérrée
Coproduction La Compagnie du Hanneton et l’Espace des Arts de Chalon-sur-Saône
Avec le soutien du Théâtre-Scène nationale de Mâcon, de la Ferme du Buisson-Scène nationale de Marne La Vallée, de la DRAC Bourgogne et de l’AFAA, Association Française d’Action Artistique, Ministère des Affaires Etrangères.
Synopsis
Tout commence dans une chambre : un jeune homme en pyjama se couche et s’endort. Il s’agite, se tourne, se retourne. Il se redresse, s’assied sur son lit et un nuage de fumée s’échappe de son crâne, il perd un bras, une jambe.
Il entre dans un univers fantasmagorique où tous les objets prennent vie.Le canapé englouti qui passe sa porte, le reflet du miroir s’émancipe, le portrait du tableau se rebelle et chante son désarroi. Vaisselle et ustensiles se transforment en un fabuleux bestiaire où s’affrontent dragon et rhinocéros.
Nous voici de nouveau en présence de l’un des membres de la famille Thiérrée, avec James, enfant de la balle et du couple Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thiérrée, fondateurs du Cirque Bonjour, devenu L’Invisible.
De gags en cascades, de pieds de nez anachroniques en acrobaties, de jonglage en trapèze, de danse en chant lyrique, James Thiérrée met la réalité sens dessus dessous et nous entraîne dans une symphonie surréaliste et onirique jouée par des interprètes à l’énergie stupéfiante.
"James Thiérrée"
Bonjour !Je voudrais vous dire deux trois mots à propos de mon Hanneton… J’ai grandi dans un univers très particulier qui était celui de mes parents dans le Cirque invisible, tout un programme ! Ma mère donnant vie à toutes sortes de bêtes imaginaires et fantastiques, et mon père fouillant ses multiples valises à la recherche de quelque démonstration absurde et hilarante.
La Symphonie du Hanneton m’est venue comme un amas d’images et de désirs que l’on ne peut plus garder au grenier… J’aime les histoires, les contes, j’aime les voyages, mais j’aime aussi les contrastes, les incertitudes, les paradoxes, les énigmes… J’ai donc construit ce spectacle pour qu’il soit tout à la fois compréhensible et incongru, continu et morcelé : il y a une chambre, et il y a ce jeune homme… qui se couche et qui rêve… ou cauchemarde… bref, il se réveille et poursuit sa journée… Je rectifie : il se rendort, et poursuit son cauchemar… Je rectifie : il reste couché et cauchemarde sa journée… bref…
Il y a, entre autre, ce reflet du miroir, qui s’émancipe (Magnus Jakobsson), cette ombre qui se contorsionne en s’essayant aux meubles (Raphaëlle Boitel), ce portrait qui se rebelle et chante son désarroi (Uma Ysamat).
Concrètement, dans La Symphonie du Hanneton, on y chante, on y danse, on y roule, on y vole, on y fait des acrobaties, du trapèze, du violon, du saxophone et… on s’y métamorphose… en rhinocéros, en dragon… bref… La Symphonie est faite de chair, d’ivresse et de mobilier, d’habits de romance, de rencontres furtives et de cauchemars, de lutte, de bestiaire, de joie, d’explosion d’énergie, de désirs inassouvis, de séduction et de désolation, du temps qui passe, d’envols, de balancements, de rebondissements…
James Thiérrée
La Symphonie du Hanneton m’est venue comme un amas d’images et de désirs que l’on ne peut plus garder au grenier… J’aime les histoires, les contes, j’aime les voyages, mais j’aime aussi les contrastes, les incertitudes, les paradoxes, les énigmes… J’ai donc construit ce spectacle pour qu’il soit tout à la fois compréhensible et incongru, continu et morcelé : il y a une chambre, et il y a ce jeune homme… qui se couche et qui rêve… ou cauchemarde… bref, il se réveille et poursuit sa journée… Je rectifie : il se rendort, et poursuit son cauchemar… Je rectifie : il reste couché et cauchemarde sa journée… bref…
Il y a, entre autre, ce reflet du miroir, qui s’émancipe (Magnus Jakobsson), cette ombre qui se contorsionne en s’essayant aux meubles (Raphaëlle Boitel), ce portrait qui se rebelle et chante son désarroi (Uma Ysamat).
Concrètement, dans La Symphonie du Hanneton, on y chante, on y danse, on y roule, on y vole, on y fait des acrobaties, du trapèze, du violon, du saxophone et… on s’y métamorphose… en rhinocéros, en dragon… bref… La Symphonie est faite de chair, d’ivresse et de mobilier, d’habits de romance, de rencontres furtives et de cauchemars, de lutte, de bestiaire, de joie, d’explosion d’énergie, de désirs inassouvis, de séduction et de désolation, du temps qui passe, d’envols, de balancements, de rebondissements…
James Thiérrée
Récompenses >>> 4 Molière en 2006 : Meilleur Metteur en Scène, Révélation Théâtrale, Meilleur spectacle dans un Théâtre Public et Meilleurs Costumes (Victoria Thiérrée)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire